Sommes-nous en surcharge d’aliments inflammatoires ?

Sommes-nous en surcharge d’aliments inflammatoires ?

Sommes-nous en surcharge d’aliments inflammatoires ?

L’inflammation est souvent présentée comme un ennemi, mais en réalité, c’est une réponse immunitaire naturelle qui nous aide à guérir. Le problème ne vient pas forcément des aliments eux-mêmes, mais de la manière dont nous les consommons—en particulier en termes de quantités et de fréquence. Nos régimes modernes ont transformé des aliments naturels en doses surhumaines, conduisant à une inflammation chronique que nos ancêtres n’ont jamais connue. Un exemple parfait ? Les amandes.

L’exemple des amandes

À l’état naturel, les amandes sont une excellente source de nutriments. Mais dans un environnement sauvage, vous n’auriez jamais trouvé des poignées d’amandes déjà décortiquées prêtes à être consommées à tout moment. Il aurait fallu les casser une par une, limitant ainsi naturellement votre consommation. Aujourd’hui, les amandes sont omniprésentes. La farine d’amande remplace la farine de blé dans les pâtisseries, le beurre d’amande est devenu un incontournable, et les sachets d’amandes prêtes à être consommées facilitent une ingestion excessive.

Qu’est-ce que cela signifie pour notre organisme ? Comme beaucoup de graines et de noix, les amandes contiennent des composés tels que les lectines, les oxalates et l’acide phytique—des anti-nutriments qui peuvent irriter l’intestin, bloquer l’absorption des minéraux et déclencher une réponse inflammatoire. Quelques amandes en tant que telles ne posent pas de problème ; c’est leur consommation industrielle et massive qui devient problématique.

Un schéma qui se répète avec de nombreux aliments

Ce problème ne se limite pas aux amandes. Les graines, céréales, légumineuses et céréales contiennent des composés similaires qui peuvent devenir inflammatoires lorsqu’ils sont consommés en excès. L’alimentation moderne repose largement sur ces aliments, souvent sous leurs formes les plus transformées et concentrées. Tout comme nous consommons les amandes en quantités anormales, il en va de même pour le blé (présent dans le pain, les pâtes et les en-cas), le soja (dans les protéines en poudre, le tofu et d’innombrables produits transformés) et même certains aliments dits "sains" comme les graines de chia et de lin.

Autrefois, les céréales étaient consommées sous leur forme complète, après un long processus de fermentation ou de trempage qui réduisait leur teneur en anti-nutriments. Aujourd’hui, le blé est raffiné, dépouillé de ses fibres naturelles et consommé en quantités astronomiques sous forme de pain, de pâtes, de biscuits et de céréales du matin. Cette transformation et cette surconsommation entraînent des troubles digestifs, une sensibilité accrue au gluten et des déséquilibres métaboliques.

Pourquoi ces composés deviennent-ils problématiques ?

Les anti-nutriments contenus dans ces aliments ont une fonction protectrice pour les plantes : ils les défendent contre les prédateurs et les aident à survivre. Mais dans notre système digestif, ils peuvent provoquer des inflammations chroniques. Par exemple :

  • Les lectines se lient aux cellules intestinales, favorisant la perméabilité intestinale et les réactions inflammatoires.
  • Les oxalates interfèrent avec l’absorption du calcium et peuvent favoriser les calculs rénaux.
  • L’acide phytique bloque l’absorption de minéraux essentiels comme le zinc, le fer et le magnésium.

Le problème n’est pas tant leur présence dans les aliments, mais notre consommation excessive et continue. Ce qui était autrefois un apport modéré et tolérable est aujourd’hui devenu un flot constant d’irritants pour notre organisme.

L’expérience : Éliminer et observer

Plutôt que de suivre aveuglément les tendances alimentaires, je vous encourage à tester par vous-même. Éliminez pendant un mois toutes les céréales, graines, légumineuses et céréales de votre alimentation. Concentrez-vous plutôt sur des aliments entiers, digestes et nourrissants comme des protéines animales de qualité, des légumes-racines et des produits laitiers bien tolérés.

Pendant cette période, observez comment votre corps réagit. Prenez des notes sur votre digestion, votre niveau d’énergie, la qualité de votre sommeil et l’état de votre peau. De nombreux témoignages rapportent une diminution des ballonnements, une stabilisation de l’énergie tout au long de la journée et une meilleure récupération après l’effort.

De plus, cette approche permet de mieux comprendre votre propre tolérance alimentaire. Après ce mois d’élimination, vous pourrez réintroduire progressivement certains aliments et observer lesquels vous conviennent réellement.

Essayez de les retirer pour un mois et voyez comment vous vous sentez. Et lorsque vous êtes prêt à passer à l’étape suivante, la "TOTEM DIET" est là pour vous aider!

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